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La sécheresse vaginale : comment enrayer l’inéluctable.

 

C’est généralement un sujet tabou que l’on n’aborde que très peu dans les dîners mondains et encore moins avec son médecin, alors que la souffrance et les inconforts sont quotidiens.

Le sujet est encore rarement abordé , car dans l’imaginaire collectif, il s’articule avec le déclin de la fertilité féminine.

La femme privée de cette caractéristique ne serait donc plus dans l’obligation de s’embarrasser avec sa sexualité.

Le rabougrissement de l’organe sexuel serait le pendant de la fonction défaillante.

La sécheresse intime touche cependant près d’une femme sur six et près d’une femme sur deux après la ménopause.

Elle est principalement liée à une baisse des hormones féminines circulantes libérées par les ovaires: les Œstrogènes.

Cette diminution drastique de la production des œstrogènes est notée lors de la ménopause, mais aussi parfois pendant la grossesse ou le post partum.

L’ovariectomie bilatérale, certaines chimiothérapies ou certains traitements anti hormones génèrent aussi une carence en œstrogènes.

La sécheresse vaginale peut également être liée à une situation psychologique instable, à la prise de traitements antidépresseurs, d’infections gynécologiques voire même de certaines maladies auto immunes comme la maladie de Gougerot-Sjögren.

Que se passe t’il lorsque le taux d’œstrogènes diminue conséquemment ?

La peau se relâche, l’os se fragilise et la paroi vaginale perd en élasticité et en souplesse, elle se rétracte. La micro vascularisation de la muqueuse vaginale s’appauvrît et comme c’est cette micro vascularisation qui est a l’origine de la lubrification vaginale, cette dernière diminue .

Donc apparaissent sensation de tiraillements, d’inconfort. de démangeaisons, de sécheresse, de douleurs pendant les rapports.

Par ailleurs la carence en œstrogènes déséquilibre la flore vaginale, avec un pH vaginal expliquant la majoration des infections urinaires.

Les rapports sexuels deviennent pénibles voire même impossible.

Comment prendre en charge cette sécheresse vaginale ?

1. Savoir lors des consultations médicales ou gynécologues poser des questions sur le sujet. Les patientes souvent gênées et complexées n’osant aborder ce thème .

2. Vérifier qu’il n’y a pas de cause médicale infectieuse ou autre avant la mise en place de toute proposition thérapeutique.

3. Apprécier le retentissement psychologique et conjugal.

4. Proposer l’utilisation de lubrifiants et où hydratants locaux

5. En l’absence de contre indication, ( comme des antécédents de cancer du sein familial, ou des facteurs de risque cardiovasculaires prégnants), discuter de l’introduction d’un Traitement Hormonal Substitutif. Des hormones prises par voie orale ou appliquées sous forme de gel viendront prendre le relais à bas bruit des hormones naturelles.

Mais parfois cela ne suffit pas, ou bien il existe une contre indication au THS, la sécheresse est toujours d’actualité, les démangeaisons permanentes et les rapports sexuels inconfortables. Alors que peut-on proposer?

1. Si la gêne est principalement parlante pendant les rapports notamment à l’introduction du partenaire, une injection d’Acide hyaluronique à l’entrée du vagin formera un coussinet molletonné qui amortira les frottements et permettra de retrouver une sexualité épanouie . Cette injection est peu douloureuse puisque pratiquée après une anesthésie locale.

2. Si la gêne est plus globale avec irritations permanentes, fissures, infections urinaires récidivantes voire même fuîtes urinaires et atrophie vulvaire, on peut proposer un traitement Laser

Quel est le principe du laser gynécologique ?

S’inspirant des applications en médecine esthétique, on est parti du principe que si les lasers ablatifs fractionnés pouvaient avoir d’excellent résultats sur le remodelage de la peau , il en serait de même sur la muqueuse vaginale . Et effectivement dès la première séance on observe une augmentation de la microvascularisation de la muqueuse vaginale .

Hors on se rappelle que ce sont ces petits vaisseaux qui permettent la lubrification de la paroi vaginale et la normalisation du pH vaginal en équilibrant la flore vaginale .

La patiente doit bénéficier d’un protocole de traitement associant trois séances à un mois d’intervalle

Elle est installée en position gynécologique et la sonde laser introduite par le biais d’un spéculum au usage unique. Les tirs lasers sont effectués par le médecin de manière à couvrir circulairement l’intégralité de la paroi vaginale.

Le traitement est très peu douloureux sauf lorsque l’on arrive à l’embouchure du vagin au niveau du vestibule . Il est à ce moment intéressant de changer de pièce à main et de traiter la vulve.

Globalement on blesse la surface vaginale pour aller engendrer une réaction de réparation

Cette densification de la paroi vaginale permet de lui redonner souplesse élasticité et tonicité

Les résultats sont progressifs s’accompagnant d’une diminution des démangeaisons, irritations et permet de retrouver un confort inestimable lors des rapports sexuels .

Il n’y a pas d’effets secondaires notables et il est juste conseillé d’éviter les rapports, et les baignades pendant 5 jours après le traitement

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